Recrutements et formations

Ces collaborateurs qui font rouler nos trains Recrutements et formations

Les formations du personnel ont toujours été une des pierres angulaires des compagnies ferroviaires. La spécificité de certains métiers est telle que l’apprentissage métier est incontournable. S’il est vrai qu’un(e) comptable diplômé(e) peut directement exercé son métier (appris sur les bancs d’une école supérieure), il n’en est pas de même pour les conducteurs et conductrices de train, pour lesquels il n’y a jamais eu, à l’inverse de l’aviation, une école ouverte à tous. Les métiers liées à l’infrastructure sont quant à eux encore plus spécifiques et demandent une formation tout aussi spécifique.

En France en 1938, la SNCF hérita des centres d’apprentissage des compagnies et décide de ne pas changer le fonctionnement de ces centres jusqu’aux années 1960. Chaque apprenti suivait une formation générale puis technique avant de choisir son métier définitif : mouleur, chaudronnier… Les meilleurs apprentis peuvent suivre un second cycle d’études pour accéder à un niveau supérieur. Que ce soit à la SNCF aujourd’hui, ou aux CFF, à la SNCB et ailleurs en Europe, près de 150 métiers différents sont proposés avec différents niveaux de formation et d’exigence. Étant donné la spécificité de certains métiers, tout particulièrement ceux liés au rail, des formations particulières sont obligatoires.

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Au Royaume-Uni, certains établissements scolaires proposent des formations orientées vers le secteur ferroviaire, incluant le métro. Á titre d’exemple, le Capital City College Group (CCCG) déclare être le plus grand fournisseur de formation continue de Londres, et le troisième du Royaume-Uni, avec trois collèges – City and Islington College (CANDI), The College of Haringey, Enfield and North East London (CONEL) et Westminster Kingsway College (WestKing). L’académie du nord-est de Londres (CONEL) est celle qui fournit un apprentissage dans le secteur ferroviaire dans ses ateliers d’ingénierie du centre d’Enfield de CONEL. Les cours permettent d’acquérir une connaissance approfondie de l’ingénierie des voies ferrées, notamment de l’infrastructure ferroviaire, des systèmes de signalisation et de l’équipement des caténaires. D’après leur site, nombre de ses étudiants travailleraient dans des entreprises brittanniques liées au rail, telles que VGC Limited, Volker Rail, Aspins, Infocus Rail, McGinleys et Colas Rail. Cette académie travaille avec des employeurs de renom tels que Siemens, Alstom, Thales et Transport for London.

Un autre exemple existe en France, avec l’école supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile, en abréger ESTACA. Cet établissement est l’une des 204 écoles d’ingénieurs français accréditées à délivrer un diplôme d’ingénieur. L’ESTACA est accréditée par la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) depuis 1986. L’ESTACA serait cependant une des seules écoles, ou centre de formation, en France qui propose une formation spécifiquement dédiée aux transports guidés et ferroviaires. C’est l’une des filières qui manque le plus d’ingénieurs aujourd’hui et les perspectives sont prometteuses, explique son site.

Le premier métier auquel on pense : conducteur / conductrice

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Pour devenir conducteur de train à la SNCF, il faut en France un BEP, un CAP ou encore un Bac+3. Des compétences en électricité peuvent se révèler précieuses étant donné que le secteur ferroviaire utilise largement du matériel roulant électrique.

En Belgique, la SNCB exige d’être âgé de 20 ans minimum (18 ans dans le cas d’une licence limitée au territoire belge), d’avoir un certificat d’enseignement secondaire supérieur du 3ème degré (ou équivalent) et d’être apte médicalement et psychologiquement. L’opérateur public belge dispose de 12 centres de formation: Bruxelles, Liège, Namur, Arlon, Charleroi, Mons, Anvers, Hasselt, Louvain, Gand, Bruges et Courtrai, où se répartissent 49 simulateurs statiques SIMPACT.

En Suisse, les CFF disposent de 14 centres de formation pour conducteurs de train: Sargans, Ziegelbrücke, Zurich Altstetten, Bienne, Soleure, Brugg, Lausanne, Zurich, Olten, Bâle, Rapperswil, Winterthur, Zug et Lucerne. La formation dure 14 à 16 mois selon le site et les compétences requises. Pendant toute la durée de la formation, le ou la candidat(e) est engagé(e) et rémunéré(e) par les CFF. Au terme de la formation, il faut alors passer l’examen de capacité théorique et pratique selon les directives de l’Office fédéral des transports (OFT). 🟧

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