Énergie : la grande transition

Demain Énergie

Énergies et développement durable sont incontestablement les thèmes du XXIème siècle. L’énergie mobilise la une des médias par la conscience de plus en plus aigüe des citoyens et du monde politique que le pétrole, source de la seconde révolution industrielle, ne serait plus éternel et que le temps est venu de consommer mieux, voire moins, ou autrement.

Il y a lieu, et nous le feront dans cette page, de bien distinguer ces deux thèmes, distincts mais complémentaires : 
• l’énergie de réfère aux consommations qui nous sont utiles dans la vie de tous les jours pour se chauffer, s’éclairer, se déplacer, transformer des produits, refroidir des éléments, etc…
• le développement durable, lui, va bien plus loin, puisqu’il s’agit de promouvoir des comportements concrets en lien avec une attitude moins dispendieuse des ressources planétaires, afin de moins gaspiller, moins consommer d’énergie, mieux manger et… peut-être de moins se déplacer ?

Le terme « développement » fait l’objet de fortes polémiques dans les milieux adeptes de la décroissance, pour qui le développement durable est un oxymore, et qui souhaitent, eux, rejeter toute forme de consommation pour en revenir aux fondamentaux de la vie paysanne et de la frugalité féodale. Comme cela est très politique et ne concerne pas le train, nous ne nous y attarderons pas davantage.

Si développement suppose « croissance » – ne fût ce qu’au travers de la démographie -, celle-ci est exigée « mesurée » – donc durable -, et accompagnée de nouvelles formes d’accompagnement social et politique, au travers par exemple de la densification ou de moyens de déplacements à basse consommation d’énergie. Ce thème intéresse directement le rail, puisque l’une des raisons de son désamour tient précisément à l’éparpillement de l’habitat, des emplois, des commerces et des lieux de sports/loisirs. La logistique de nos jours a atteint un seuil critique avec l’essor de l’e-commerce et les dessertes fines qui se multiplient, dont les flux ont complètement échappé au rail.

Énergies

L’évolution de nos sociétés contemporaines est très étroitement liée aux énergies, sans lesquelles il n’y aurait pas eu le développement que nous connaissons aujourd’hui, qu’il soit critiquable ou non. En apprenant à maîtriser le feu, la force du vent, de l’eau, à utiliser le bois, puis le charbon et enfin le pétrole, nous sommes arrivé au degré de prospérité qui est le nôtre, mais de manière très inégale selon les régions de la planète (ce qui est un autre débat).

Le charbon, très polluant, source de nombreuses maladies chez les mineurs, « a fait » la première révolution industrielle, qui a permis l’industrialisation de l’Occident. Le pétrole, dès les années 20, a conçu la seconde révolution industrielle, avec tous les dérivés de l’énergie fossile, comme le plastique, et a grandement pollué la planète, en facilitant le transport individuel à des milliards de personnes, ayant accès partout et en tout temps. La troisièmerévolution industrielle n’est à priori pas énergétique. C’est celle des data, des données numériques, réputées non-polluantes, et qui globalisent toute la planète en un village mondial. Mais elle serait tout de même énergétique par les possibilités qu’ont les datas de calculer et revoir notre consommation. C’est l’objet de cette page.

On peut distinguer deux utilisations de l’énergie : 
• celle utilisée comme carburant pour se chauffer, pour rouler, pour refroidir,…
• celle utilisée pour transformer de la matière en industrie (sidérurgie, construction, raffinage, asphalte, produits finis,…).

D’une manière ou d’une autre, on obtient pour chaque processus un bilan carbone. C’est donc pour le diminuer que l’on fait appel aujourd’hui à des tas de formules cherchant d’autres process de fabrication et une consommation faisant de moins en moins appel à l’énergie fossile. 🟧

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